|Les sorcières de Salem|
Vous Avez-vous déjà entendu parler des « sorcières de Salem ». Des pièces de théâtre et des films ont été faits sur ce sujet. Mais connaissez-vous la véritable histoire de ce qu’on a appelé « The Witch city », la ville des sorcières ?
- Salem ? Mais où ça se trouve ?Salem est une ville des Etats-Unis; dans le Massachusetts, à quelques kilomètres de Boston.- Mais que s’est-il donc passé à Salem ?
Afin de mieux comprendre ce que l’on a toujours appelé «Les procès des sorcières de Salem », il convient déjà d’expliquer l’état d’esprit dans lequel se trouvaient les habitants de Salem et le climat qui régnait dans cette ville, en 1692.
Au 17e siècle, toute pratique de magie était interdite et même considérée comme relevant de la diablerie. A cette époque, il existait une forte croyance dans l’existence des démons et des forces du mal.
L’histoire :Cette histoire a commencé en janvier 1692, lorsque deux jeunes filles tombèrent gravement malades. On appela alors le médecin qui faute de connaissance, ne put que diagnostiquer…un ensorcellement.
Et lorsque celles-ci se mirent à prononcer des noms dans la tourmente de leur maladie, on fut persuadé d’avoir trouvé des « coupables ».
Peu de temps après, les prisons furent remplies par plus de 150 hommes et femmes, tout cela à cause du climat de suspicion qui régnait à Salem, et l’on se mit à chercher partout, d’éventuels « coupables ».
Les procès :En juin 1692, plus de cent personnes avaient déjà été dénoncées par les deux jeunes filles. La première fut Bridget Bishop qui fut jugée et pendue le 10 juin 1692. Puis ce fut le tour de Rébecca Nurse, de Sarah Good et de beaucoup d’autres. Le tribunal siégea encore en septembre et prononça quinze condamnations ; dans les trois jours qui suivirent le procès, les pendaisons eurent lieu.- Les doutes :
La population commençait à douter de la véracité des dires des deux jeunes filles, surtout lorsque celles-ci dénoncèrent les juges, qui étaient considérés comme protégés par Dieu lui-même. La ville décida alors de suspendre le tribunal et de chercher des preuves avant de condamner les gens à mort.
- Les aveux :L’une des deux filles « souffrantes » déclara plus tard :« Nous avons fait ça pour nous divertir et nous nous sommes bien amusées ».
- Les conséquences :Au total ces deux jeunes filles, Elisabeth Parris et Abigail Williams pour « s’amuser » menèrent plus de 200 personnes innocentes devant la justice et en firent exécuter une trentaine.
Nolwenn (seconde)

En Europe, de nombreuses condamnations pour sorcellerie firent des milliers de victimes au XVI e et XVII e siècle.
N’oublions pas que Jeanne D’arc a été déclarée sorcière en 1431 et condamnée au bûcher.
Les procès étaient précédés de tortures pour faire avouer aux condamnés leur entente avec le diable.
En 1610, au pays de Labourd, Pierre Lancre envoie plus de 500 sorcières sur le bûcher.
En France les accusés de sorcellerie sont a 80% des femmes.
Elles sont souvent veuves et relativement âgées. Ces femmes étaient soupçonnées de sorcellerie car elles étaient souvent des guérisseuses et on les accusait d’avoir passé un pacte avec le diable.
Pendant des procès, environ la moitié des accusés était condamnée au bûcher et l’autre moitié au bannissement.
Ainsi, pendant presque deux siècles, des milliers d’innocents furent persécutés et condamnés à une mort atroce.
Roxane (troisième)

L'une des plus anciennes maisons de Salem.

Monument érigé en mémoire des innocents accusés et condamnés à mort pour sorcellerie.

Entrée du musée à Salem retraçant l’histoire de ce qui s’est passé dans cette ville en 1692.
©Lucide-nightmare